Pourquoi le nom “Tabula Rasa” ?

Pourquoi le nom “Tabula Rasa” ?

Au commencement, une jument mythique …

Linda Kohanov est l’auteur du livre “Le Tao du Cheval”, elle y raconte son expérience de communication avec les chevaux par le langage des émotions et ce qu’elle a pu ressentir en prenant le point de vue du cheval.

Pour ceux qui non pas lu ce livre, l’expérience que Linda écrit, lui est venue grâce à sa jument Rasa, une pur-sang arabe noire achetée à l’âge de 2 ans qui s’est ensuite révélée immontable à cause d’une sévère blessure à l’antérieur.

Il a fallu que Linda trouve un moyen différent d’être avec son cheval sans pour autant se limiter au travail à pied ou à la longe. Elle y est parvenue en passant de longs moments auprès de sa jument, dans son paddock ou à se promener dans le désert.

Elle nous explique ensuite cet instant incroyable, où, en communion parfaite avec son cheval elle a perçu l’émotion de la peur au même moment que son cheval et avec la même intensité. En regardant de quoi il s’agissait elle a pris conscience qu’il s’agissait simplement d’un cycliste. Elle s’est immédiatement détendue, amusée par la situation, ce qui a rassuré également son cheval. Lorsque l’on se trouve en communion avec les chevaux il est facile de communiquer avec eux par les émotions qui se propagent entre les individus immédiatement.

 

En second plan, un constat

Le constat qui ressortait de l’étude d’Alexander Nevzorov est alarmant et elle met en avant que nous ne connaissons pas si bien le cheval puisque nous avons encore besoin d’infliger de la douleur pour garder l’animal sous contrôle.

Et des questions surgissent :
L’équitation est-elle vraiment une bonne chose ?
Ne vaudrait-il pas mieux tout remettre en question et recommencer autrement ?
Qui aujourd’hui est prêt à prendre le temps de redécouvrir le cheval ?
Qui aujourd’hui est prêt à abandonner l’équitation ?

Et si on abandonnait toutes les choses apprises qui sont fausses pour repartir sur d’autres bases plus stables que l’on construirait nous-mêmes. Il conviendrait ainsi de faire table rase, de pousser toutes nos connaissances de côté et de se reconstruire soi-même une connaissance personnelle, stable et vraie… pour faire que l’équidé soit un compagnon de vie et considéré comme un membre de la famille…

 

L’équitation n’est pas nécessaire pour être dans une relation gratifiante avec un cheval

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